La dépression : l'ennemi des maladies cardiovasculaires !

La dépression influence négativement toutes les pathologies. Selon une étude récente, elle pourrait représenter un facteur de risque de mortalité par maladie cardiovasculaire.

Près de 2.800 sujets âgés de 55 à 85 ans ont été suivis durant 4 années consécutives. En début d'étude, 2.300 d'entre eux étaient non cardiaques, alors que les 450 restants souffraient d'une maladie cardiaque. L'influence de la dépression sur la mortalité cardiovasculaire a été évaluée. En comparant la mortalité des cardiaques non déprimés avec celle des cardiaques dépressifs, il s'avère que celle-ci est beaucoup plus élevée chez les patients déprimés, avec un risque estimé à 1,6 en cas de dépression mineure et à 3 pour une dépression majeure. Par ailleurs, parmi les personnes non cardiaques, les dépressifs au début de l'enquête ont un risque supérieur à celui des non déprimés. Ce risque de mort cardiaque est respectivement de 1,5 et 3,9 en cas de dépression mineure et majeure.

Ne jamais laisser la dépression s'installer !

La conclusion est simple, que l'on soit touché ou non d'une affection cardiaque, le fait d'être déprimé accroît considérablement le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire (infarctus, défaillance cardiaque). Il est donc recommandé de ne jamais laisser une dépression s'installer. Des traitements existent, il faut consulter pour en bénéficier. Aujourd'hui encore, trop peu de patients sont diagnostiqués et traités contre cette maladie largement répandue et bien trop souvent niée par le malade lui même.

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Source : Penninx W. et coll., Arch. Gen. Psychiatry, 58 (3) : 221-228, 2001.