Risque d'accident vasculaire cérébral : mangez du poisson !

Grâce à la participation de 80.000 infirmières, une étude montre que plus on consomme de poisson, plus le risque d'accident vasculaire cérébral diminue. A l'heure de la vache folle, certains marchés pourraient s'envoler.

Près de 80.000 infirmières volontaires en bonne santé, âgées de 39 à 54 ans en 1980 (date du début de l'enquête), ont été suivis. Plus de 574 accidents vasculaires cérébral ont été recensés. En tenant compte de l'âge des sujets et des autres facteurs de risques cardiovasculaires, il s'avère que les femmes consommant le plus de poisson, à savoir plus de deux fois par semaine, et ne prenant pas d'aspirine régulièrement (substance qui augmente le risque hémorragique) sont celles qui présentent le plus faible risque.

Pourquoi le poisson ?

Cet effet est du aux acides gras polyinsaturés oméga-3 contenus dans les poissons, particulièrement les poissons gras (maquereau, saumon, hareng, truite, thon, sardine, etc.).Ils jouent un rôle particulièrement important sur notre état de santé. Ils sont dits essentiels car notre organisme ne sachant pas les fabriquer, ils doivent impérativement être apportés par notre alimentation. On leur attribue de nombreux effets bénéfiques, notamment sur notre système cardiovasculaire. A l'origine, leur action préventive a été suggérée par des observations faites sur les Esquimaux: grands consommateurs de poissons, ils sont peu touchés par les maladies coronariennes. Depuis, leur rôle dans la protection contre ces pathologies s'est confirmé et s'affine encore, notamment grâce à cette étude.

En règle générale on recommande de consommer du poisson deux fois par semaine. Faites-le au moins pour votre santé cardiovasculaire !

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Source : JAMA, 285 : 304-312, 2001.