Comment bien quitter son entreprise ?

Vous avez envie de changer d'air professionnel ? Pas toujours évident de quitter son entreprise ! Si pour vous, partir, c'est mourir un peu, changez d'optique : une nouvelle ère commence.

Une dimension émotionnelle certaine

Vous vous sentez à l'étroit dans vos fonctions ? Vous ne supportez plus l'atmosphère ? Vous aspirez à une meilleure qualité de vie ? A un salaire supérieur ? A décrocher un poste plus motivant ? Autant de bonnes raisons pour aller respirer ailleurs si vous ne voyez aucun espoir se profiler au sein de votre société. Mais attention : ne partez pas sur un coup de tête et restez discret(ète). Annoncez votre décision seulement quand vous aurez trouvé le job qui vous convient. Ensuite, même avec d'excellentes raisons de partir, quitter son entreprise n'est jamais facile. Souvent, les salariés se laissent submerger par la dimension émotionnelle. La crainte de l'inconnu, l'impression de trahir et la culpabilité viennent parasiter leur résolution. Si vous pensez progresser en partant, ne vous laissez pas influencer. " 90 % des gens mélangent les problèmes affectifs liés à leur démission et la réalité professionnelle qui motive leur décision. C'est un obstacle réel à leur évolution de carrière ", explique Anne Debollon, psychologue du travail.

Comment partir ?

Annoncez les choses clairement, en recensant les points positifs de votre collaboration. A éviter : le règlement de comptes… l'univers professionnel n'est pas si vaste ! Cela ne vous dispense pas d'envoyer, en recommandé avec accusé de réception, votre lettre de démission, qui fixe la date du point de départ de votre préavis. Sa durée, de un à trois mois, est réglementée par la loi, les usages de votre profession, la convention collective ou le contrat de travail. Si vous ne le respectez pas, votre employeur peut vous assigner devant le conseil des prud'hommes et obtenir des dommages intérêts. Tentez plutôt de négocier la réduction ou la dispense totale de préavis. Mais s'il accepte, il peut vous réclamer une indemnité compensatrice égale au montant des salaires correspondant à la période de préavis non exécutée. Bonne route !

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