Pour ne pas grossir, ne vous interdisez rien !
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Oublier vos interdits

Et si vous mettiez de côté toutes les fausses idées qui vous ont conduit à vous interdire ces aliments ?

Aucun d’entre eux ne fait grossir, ni les féculents, ni les produits sucrés, ni les produits gras, quand vous en mangez en fonction de vos besoins énergétiques, c’est-à-dire un peu et pas tous les jours.

Ils font prendre du poids quand on les consomme trop copieusement et que ce « trop » fait que l’on absorbe alors plus de calories que l’on en dépense.

Le secret de l’équilibre alimentaire, et donc d’un poids stable, réside essentiellement dans la diversité de l’alimentation (on mange de tout) et dans l’écoute de ses sensations quand on mange : on s’arrête spontanément quand on se sent rassasié.

Savourer

  • Cette petite assiette de pâtes que vous vous refusez depuis si longtemps, mangez-la tout doucement, en savourant chaque bouchée. Si vous ne vous sentez pas rassasiée quand vous l’aurez terminée, vous en reprenez un peu, ou bien vous gardez une petite place pour le dessert si celui-ci est un gâteau ou un entremets.
  • Cette tartine de pain beurré et confituré interdite depuis des années à votre petit déjeuner, mâchez-en chaque bouchée jusqu’à ce qu’elle soit en bouillie : vous aurez le plaisir de ce mélange délicieux, celui d’un vrai petit déjeuner et aussi celui de ne pas avoir de fringale dans la matinée. Donc, pas d’envie de grignoter un produit gras/sucré.
  • Laissez doucement fondre un carré de chocolat dans votre bouche, ne le croquez surtout pas. Vous verrez qu’ensuite, vous n’aurez pas le désir d’en reprendre un autre.

En retrouvant les sensations du plaisir de manger, toutes bêtes, animales, vous ne consommerez pas de calories superflues car alors vous ferez fonctionner correctement votre centre de satiété.

Lorsque vous aurez votre dose de calories, votre cerveau vous enverra le message « stop » et vous n’aurez plus envie de rien.

Car c’est en mangeant de tout, lentement et selon son plaisir que l’on maintient un poids stable.

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Source : Polivy J, Herman P (1991) Good and bad dieters. Self-perception and reaction to a dietary challenge. Intern. J. Eating Disorders, 10, 91-99 - Polivy J. (1996) Psychological consequences of food restriction.J. of American Diet. Ass, 96, 6, 589-592 - Méd. Nut., 2009, 45, 4 : 190-195 La restriction cognitive, comment en sortir ? Jean-Philippe Zermati.