Les mystères du French Kiss
Sommaire

Le baiser et les maladies…

Si en nous embrassant, nous échangeons notre flore microbienne normale et cela sans danger, il arrive aussi que nous hébergions un microbe susceptible d’entraîner une maladie.

Et dans ce cas, le baiser peut transmettre une maladie. Lesquelles ? La fameuse maladie des amoureux ou du baiser, la mononucléose infectieuse bien sûr. Mais elle n’est pas la seule à pouvoir se transmettre avec l’amour. En s’embrassant, on peut aussi se transmettre de l’herpès (boutons de fièvre), ou encore tous les virus des rhumes ou des angines. Et aussi des bactéries sources d’angines, de pneumonies, de laryngites, de sinusites…

En cas d’hépatite B très active, il arrive aussi que le virus se transmette, ce qui est dangereux si votre partenaire n’est pas vacciné(e). En revanche, aucun risque du côté du VIH : il ne se transmet pas de cette manière.

Alors, quand vous êtes malade, évitez le French Kiss ! C’est frustrant, mais vous serez d’autant plus heureux de recommencer une fois guéris…

S’embrasser, ça sert à quoi finalement ?

Il semble que s’embrasser joue en pratique 3 rôles dans les relations de couple :

  • Le baiser est un préliminaire sexuel, il fait augmenter le désir et l’excitation sexuelle et prépare donc à une relation sexuelle.
  • Il apporte du romantisme, donc contribue à créer de la tendresse entre les deux partenaires.
  • Il consolide la relation. En effet, les gestes tendres et l’hormone ocytocine contribuent à renforcer l’attachement entre deux partenaires.
Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Remco Kort, Martien Caspers, Astrid van de Graaf, Wim van Egmond, Bart Keijser and Guus Roeselers Shaping the oral microbiota through intimate kissing. (1) Kory Floyd, Justin P. Boren, Annegret F. Hannawa, Colin Hesse, Breanna McEwan & Alice E. Veksler. Kissing in Marital and Cohabiting Relationships: Effects on Blood Lipids, Stress, and Relationship Satisfaction. Western Journal of Communication Volume 73, pages 113-133Issue 2, 2009. (2) Kerstin Uvnas Moberg. Ocytocine, hormone de l’amour. Editions le souffle d’or. 2006. Rafael Wlodarski, Robin I. M. Dunbar Examining the Possible Functions of Kissing in Romantic Relationships Archives of Sexual Behavior  November 2013, Volume 42, Issue 8, pp 1415-1423.Grammer, K., Fink, B., & Neave, N. (2005). Human pheromones and sexual attraction. European Journal of Obstetrics, Gynecology, and Reproductive Biology, 118, 135–142.