Mesdames, dorlotez votre coeur pour diminuer votre risque cardiovasculaire
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Risques cardiovasculaires : une prise de conscience nécessaire

La Fédération française de cardiologie a mené une enquête sur les connaissances des troubles cardiovasculaires des Françaises. La moitié des femmes interrogées cite l’infarctus et la crise cardiaque, mais une sur dix seulement évoque l’accident vasculaire cérébral, pourtant plus mortel chez la femme que chez l’homme et entraînant de lourds handicaps.

L’étude révèle également que peu de femmes sont conscientes des risques cardiovasculaires qui leur sont propres. Alors qu’une Française sur cinq présente au moins trois facteurs de risque (parmi lesquels le surpoids, un excès de cholestérol, une hypertension, un tabagisme ou une trop grande sédentarité), seuls 9 % estiment présenter un risque élevé.

Près d’une femme sur deux n’ont jamais parlé de ce sujet avec leur médecin. «La première étape est évidemment la prise de conscience, ajoute le Professeur Derumeaux. Il s’agit alors de lister les facteurs de risques qui exposent la patiente. La deuxième étape, si les facteurs de risques sont avérés, est d’encourager la patiente à devenir actrice de l’amélioration de son mode de vie. La correction des f acteurs de risques est une étape indispensable, voire vitale, pour prévenir un accident. Après un accident cardiovasculaire, la correction des facteurs de risque est incontournable aux côtés des traitements médicamenteux.»

Mieux vaut prévenir les risques de maladies cardiovasculaires

Au delà de l’hérédité, les principaux facteurs de risques des maladies cardiovasculaires peuvent être modifiés et la prévention reste sans aucun doute la clé de la lutte contre ces accidents. Le cholestérol, l’hypertension artérielle, le tabac, le surpoids et la sédentarité sont autant de facteurs sur lesquels il est possible d’agir. «Beaucoup de campagnes de prévention existent actuellement pour sensibiliser aux risques de maladies cardiovasculaire : lutte contre le tabagisme, ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé..., note le Professeur Derumeaux.

Mais ces recommandations n’ont pas encore la même visibilité que celles liées au cancer par exemple. Il s’agit là d’une sensibilisation sur les modes de vie qui demande une remise en question et un choix de la part de la population à risque.» S’abstenir de fumer est de loin la mesure la plus efficace pour diminuer les risques de crises cardiaques. Dès l’arrêt du tabac, le risque cardiovasculaire est considérablement réduit dans les deux années qui suivent. Selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), un an après le sevrage, le risque cardiovasculaire diminue de moitié et après 15 ans, il approche celui d’un non-fumeur.

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Source : Côté Santé