Mes reins, j’y tiens !
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Diabète et insuffisance rénale

Le diabète est responsable d’un quart des insuffisances rénales, et cette proportion est en constante augmentation. Le diabète s’accompagne souvent d’une hypertension artérielle, mais aussi d’une trop grande quantité de graisses dans le sang. Ces deux facteurs vont entraîner des lésions rénales. Là encore, le temps presse ! Plus tôt le diabète est diagnostiqué et traité, plus la destruction rénale sera ralentie.

Reins : les signaux d’alertes

Au début de l’atteinte rénale, les symptômes sont souvent inexistants. Puis, les insuffisants rénaux ressentent peu à peu une fatigue excessive à l’effort, un manque d’appétit et un besoin d’uriner plusieurs fois par nuit. L’altération de la fonction rénale est généralement découverte en cas d’hypertension artérielle, ou lors d’un examen d’urines sur bandelettes pratiqué à l’école ou à la médecine du travail. Afin d’évaluer le stade et la gravité de l’insuffisance rénale, les médecins se basent sur des examens sanguins. Le principal est la créatininémie, c’est-à-dire le dosage de la créatinine dans le sang. La créatinine provient de la destruction normale des cellules musculaires de l’organisme, en perpétuel renouvellement. Si les reins fonctionnent mal, la quantité de créatinine dans le sang augmente.

Empêcher l’aggravation !

Une fois détectée, l’insuffisance rénale doit être traitée afin d’éviter son aggravation. Pour cela, il faut tout d’abord contrôler l’hypertension artérielle au moyen de médicaments. Ensuite, il faut revoir la diététique. En effet, une alimentation trop riche en protéines augmente le travail des reins et favorise la dégradation de la fonction rénale. De même, l’arrêt du tabac est indispensable. En effet, l’intoxication tabagique accélère la progression de l’insuffisance rénale.

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Source : Côté santé