Médecine chinoise : une bienfaitrice !
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Une pharmacopée ancestrale dans la médecine chinoise

La pharmacopée chinoise recèle quelques milliers de substances, dont environ 300 sont d’usage courant. Même si une grande partie des connaissances qui sont propres à cette pharmacopée découle d’une pratique traditionnelle populaire – avec des variations d’une région à l’autre –, les médecins chinois ont accumulé un volumineux corpus de données au fil du temps.

Aujourd’hui, la pharmacologie et la recherche continuent d’approfondir cette science, tandis que les praticiens contemporains élaborent de nouveaux traitements, de mieux en mieux adaptés aux maux de notre époque. La pharmacopée chinoise est donc une approche vivante. En Occident, son pic d’influence est restreint du fait des mesures de sécurité qui concernent toute mise en place d’un produit de santé sur le marché et surtout des difficultés pour trouver les bons composants sur le sol européen. La médecine chinoise traditionnelle pose cependant quelques problèmes pour la biodiversité puisqu’elle repose en autre sur des organes d’espèces en voie d’extinction.

Le pouvoir des aiguilles de l’acupuncteur

Allergies, aide à l’arrêt du tabac, migraines, douleurs… l’acupuncteur peut répondre à beaucoup de besoins ! En tant que MTC, l’acupuncture tient compte du corps et de l’esprit, de l’homme dans son environnement. L’énergie d’une personne en bonne santé vivant sainement circule harmonieusement, résultante du Yin et du Yang. Tout déséquilibre produit un « embouteillage », avec des vides, des ralentissements énergétiques ou des trop-pleins… Cela se traduit par des symptômes, douleurs, éternuements en salves, insomnies…

Les acupuncteurs estiment que le revêtement cutané (comprenant notamment la peau) se comporte comme une énorme terminaison nerveuse qui transforme les excitations externes provoquées par les aiguilles en signaux internes générateurs de réactions. Les aiguilles sont donc placées en des points précis, qui correspondent à des territoires bien déterminés. À côté des aiguilles indolores, l’acupuncteur peut avoir recours à une technique alternative, la moxibustion, qui consiste à stimuler les points d’acupuncture en les chauffant à l’aide de cônes ou de bâtonnets.

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Source : Médecine traditionnelle chinoise : www.medecinechinoise.org
"Médecine chinoise : une bienfaitrice !", Magazine Côté Santé, N° 105, Décembre/Janvier 2017.