Les cancers les plus mortels chez la femme
Sommaire

N°4 : Le cancer de l’ovaire, un risque de propagation dans l’abdomen

Le cancer de l’ovaire occupe la quatrième position des cancers les plus mortels chez la femme, avec 3 111 décès estimés en 2017. Le nombre de nouveaux cas enregistré cette même année est de 4 714.
Le cancer de l’ovaire occasionne rarement des métastases, cellules cancéreuses qui atteignent d’autres organes via la circulation sanguine. Néanmoins, le risque est que ce cancer évolue en se propageant de proche en proche dans la cavité abdominale appelée péritoine.
C’est pourquoi le traitement des cancers de l’ovaire repose principalement sur la chirurgie, qui vise à supprimer la totalité de la tumeur et ses éventuelles extensions aux structures environnantes. "Dans la grande majorité des cas, il est recommandé de retirer les deux ovaires, les deux trompes de Fallope et l’utérus. D’autres organes proches des ovaires peuvent également être retirés si le cancer s’y est étendu" précise l’Inca. "Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive." ajoute l’Institut.

N°5 Le cancer du foie, souvent après une maladie hépatique

Le cancer du foie est responsable de 2 522 décès chez les femmes en 2017. Par ailleurs, 2 432 nouveaux cas de ce type de cancer chez les femmes ont été enregistrés cette même année selon les chiffres de l’Inca.

La première cause de survenue de ce cancer est une maladie affectant l’organe hépatique : "Le cancer du foie survient le plus souvent au cours de l’évolution d’une maladie chronique du foie comme une cirrhose ou une hépatite B ou C et dans de rares cas sur un foie sain. Une consommation régulière de boissons alcoolisées, le tabagisme, les hépatites B et C font partie des facteurs de risque qui favorisent le développement du cancer du foie" détaille ainsi l’Inca

Les principaux traitements du cancer du foie consistent en une ablation partielle de cet organe, une greffe de foie, une destruction de la tumeur à travers la peau et une chimiothérapie.

N°6 Le cancer du corps de l’utérus, plus mortel que celui du col de l’utérus

Aussi appelé cancer de l’endomètre, le cancer du corps de l’utérus est le sixième cancer le plus mortel chez les femmes. Il est en effet responsable de 2 336 décès en 2017 et 8 367 cas ont été diagnostiqués cette même année.

Le cancer du corps de l’utérus se développe au niveau de l’endomètre, le revêtement intérieur de la paroi du corps de l’utérus. Il est plus fréquent et plus mortel que le cancer du col de l’utérus (2 835 nouveaux cas et 1 084 décès en 2017). Ce dernier est dépisté par le frottis gynécologique et en partie prévenu par le vaccin contre les papillomavirus, virus sexuellement transmissibles impliqués dans le développement du cancer du col utérin.
Selon l’Inca, le cancer du corps de l’utérus touche généralement les femmes après la ménopause. Il est associé à plusieurs facteurs de risque dont l'obésité, le diabète, un traitement par tamoxifène (médicament oral d'hormonothérapie, utilisé pour la prévention et dans le traitement du cancer du sein) ou, plus rarement, une prédisposition génétique.

Des saignements vaginaux après la ménopause ou en dehors des périodes de règles doivent être des signes d’alerte.

Quatre types de traitement sont envisagés pour combattre un cancer de l’endomètre : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l'hormonothérapie.

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Source : Les chiffres du cancer en France. Institut national du cancer, janvier 2018 (Edition 2017).
Site du Département Cancer Environnement  du Centre Léon Bérard de Lyon, consulté le 10 octobre 2018.
Patients et proches - Les Cancers. Institut national du cancer, pages consultées le 10 octobre 2018.