Les IVG ne diminuent toujours pas en France…
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Les erreurs de vie

Sous l’effet de l’alcool ou de drogues psychoactives, un couple peut ne pas mettre en place de contraception de type préservatif. Une femme qui était sous pilule contraceptive et qui l’a arrêtée pour cause de célibat peut faire une rencontre et ne pas mesurer le risque de grossesse lors des nouvelles relations sexuelles, habituée qu’elle était à l’efficacité de la pilule. Sans compter le nombre de jeunes femmes qui font confiance à leur partenaire lorsqu’il leur explique : « fais-moi confiance, je m’occupe de tout. » Sous-entendu, j’utilise la méthode du retrait… Pourtant connue pour ses échecs.

Que faire pour limiter le nombre d’IVG ?

Tout d’abord, rester réaliste. On ne pourra pas réduire ce chiffre à zéro, ne serait-ce qu’à cause des échecs inévitables des contraceptions bien utilisées ! Il est bon de réfléchir à la meilleure contraception possible pour un couple. « La meilleure contraception, c’est celle qui vous convient » a été un slogan très bien adapté à cette idée. En effet, dans un couple où la femme oublie souvent sa pilule, il est bon de penser à changer de mode de contraception. Le préservatif, s’il est très efficace contre la transmission d’IST, présente des risques de grossesse élevés chez les toutes jeunes femmes, à cause de leur fertilité très élevée et des échecs plus fréquents de manipulation du préservatif. Aussi faut-il à chaque moment de vie que le couple adapte la contraception à ses besoins. Notons aussi qu’un grand progrès serait d’impliquer davantage les hommes dans le choix contraceptif. En effet, une IVG stigmatise parfois une femme, et pourtant, elle n’est, de toute évidence, pas seule en cause. Apprendre aux hommes à prendre leurs responsabilités en matière de contraception dès leur plus jeune âge est un objectif à viser.

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Source : Les interruptions volontaires de grossesse en 2011. DREES études et résultats. N°843 juin 2013. Cette étude dispose des chiffres estimés jusqu’à fin 2012.