Infarctus du myocarde : jusqu’où iront les femmes ?
Sommaire

Lutter contre l’inactivité physique mais aussi la sédentarité

Alors que l’inactivité physique signifie moins de 30 minutes d’activité physique quotidienne, la sédentarité (travail posté etc.) est une fréquence faible, voire nulle, de déplacements (rester assis plus de 7 heures par jour). Or cette dernière est plus néfaste chez la femme que chez l’homme du fait de l’apparition d’un syndrome métabolique, plus toxique chez la femme !

Pratiquer régulièrement 30 minutes d’activité physique par jour ou une activité intense deux fois par semaine réduit de 25 à 30% le risque d’accident vasculaire cérébral et coronaire ou sa récidive. Le fait d’être sédentaire est un facteur en soi de mortalité cardio et cérébro-vasculaire supplémentaire. C’est pourquoi, en plus d’une activité physique régulière, il faut utiliser tous les petits moyens pour lutter contre la sédentarité (se lever aussi souvent que possible, ne pas rester immobile/assis plus de deux heures consécutives, prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur, descendre un arrêt de bus ou une station de métro avant la destination prévue, se lever pour téléphoner, se déplacer jusqu’au bureau voisin au lieu d’envoyer un mail, mettre sa poubelle loin de son bureau, aller aux toilettes à l’étage du dessus ou du dessous… ).

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Source : Tout savoir sur « les femmes et la maladies cardio-vasculaires » : www.fedecardio.org
A voir absolument : le court-métrage de la réalisatrice Maïwenn (#Préjugés)
(1) « Les femmes au cœur du risque cardiovasculaire » BEH N° 7-8 | 8 mars 2016 Les évènements d’infarctus du myocarde ont été sélectionnés à partir des bases nationales des hospitalisations du PMSI-MCO (2002-2013) et des causes médicales de décès du CépiDc (2002-2012) www.invs.sante.fr ; (2) registre français FAST-MI pour la période 2005-2010 ; (3) Jean-Baptiste Richard et coll BEH N° 7-8 | 8 mars 2016, p126 ; (4) Eur Heart J. 2008;29(7):932-40
D’après un entretien et la conférence du Pr Claire Mounier-Vehier, Chef du Service de Médecine Vasculaire et Hypertension Artérielle à l'hôpital Cardiologique du CHRU de Lille et présidente de la Fédération Française de Cardiologie