Index glycémique des aliments : à quoi ça sert ?
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L’index glycémique des aliments, un véritable outil minceur

Dr. Nys : « Utiliser l’index glycémique est assez simple car rien n’oblige à apprendre par cœur tous les chiffres : il suffit de s’en imprégner pour apprendre, peu à peu, à faire des choix plus judicieux, avec des aliments parfaitement rassasiants, mais qui évitent de trop stimuler l’insuline et donc de prendre du poids. Très rapidement, les choix deviennent du bon sens, et permettent une certaine souplesse, qui reste synonyme d’équilibre et de minceur ».

C’est donc logique : pour maigrir, on adoptera autant que possible les aliments à index glycémique bas, on consommera avec modération ceux à IG moyen, et on limitera au maximum ceux à IG élevé (que l’on mangera de préférence lors d’un repas riche en fruits et légumes, qui permettra de baisser l’IG global du repas).

Tous ces aliments à bas IG, en réduisant les fluctuations de la glycémie, aident ainsi - c’est scientifiquement prouvé par plusieurs études dédiées - à perdre du poids, en facilitant le déstockage et en favorisant l’utilisation des graisses comme source d’énergie (d’où un effet de déstockage).

Une étude scientifique récente a également montré qu’un régime IG bas réduirait le phénomène d’inflammation (évalué, dans ce travail par la mesure de certains marqueurs de l’inflammation comme l’Interleukine 6 et la CRP, protéine C réactive), lequel est impliqué dans bon nombre de pathologies dont le diabète, l’obésité et les pathologies cardiovasculaires…

A noter que, selon les travaux, on peut trouver de (légères) variations dans le calcul de l’IG. Raison de plus pour ne pas se focaliser sur le chiffre de celui-ci, mais plutôt sa catégorie.

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Source : Docteur Pierre Nys, nutritionniste et endocrinologue, et auteur de plusieurs ouvrages sur l’index glycémique et sur les sucres :« Ma bible IG » et « Le régime IG métabolique »  (Leduc.s éditions.)
(1) “The impact of a low glycaemic index (GI) diet on simultaneous measurements of blood glucose and fat oxidation: A whole body calorimetric study.” Journal of Clinical and translational endocrinology. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.jcte.2016.04.003. Bhupinder Kaur, Rina Quek Yu Chin, Stefan Camps, Christiani Jeyakumar.
 2/ "The Impact of a Low Glycemic Index Diet on Inflammatory Markers and Serum Adiponectin Concentration in Adolescent Overweight and Obese Girls: A Randomized Clinical Trial". Horm Metab Res 2016; 48(04): 251-256 DOI: 10.1055/s-0042-100467 M. H. Rouhani, R. Kelishadi, M. Hashemipour, A. Esmaillzadeh, P. J. Surkan, A. Keshavarz, L. Azadbakht.
3/ "Association between carbohydrate quality and inflammatory markers: systematic review of observational and interventional studies"
The American Journal of Clinical Nutrition-Anette E Buyken, Janina Goletzke, Gesa Joslowski, Anna Felbick, Guo Cheng, Christian Herd, Jennie C Brand-Miller
Jennie Brand Miller, spécialiste internationale des IG.
«  Le nouveau régime IG », éd. Thierry Souccar