Herpès génital : des symptômes à reconnaître
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Le diagnostic de l'herpès génital

Les lésions vulvaires et autres symptômes sont très évocateurs mais le diagnostic est confirmé par une analyse biologique. La culture cellulaire est la méthode de référence remboursée par l'Assurance maladie. Elle permet d'identifier le virus et de déterminer sa sensibilité aux traitements antiviraux. Les résultats sont connus avec un délai de 1 à 4 jours.

Quel est le traitement d'un herpès génital ?

Pour une efficacité maximale du traitement, il doit être débuté le plus tôt possible, dès les tout premiers signes de la poussée. Il repose sur la prise orale de médicaments antiviraux, lesquels diminuent l'intensité et la durée des symptômes.

En cas de poussées récurrentes peu intenses, ces mêmes médicaments sont prescrits mais à posologie et sur une durée différente.

Attention, les traitements locaux à base d'aciclovir (molécule antérieure au valaciclovir) ne sont pas recommandés car leur efficacité est limitée.

Enfin, le traitement peut aussi être préventif.

En effet, les récurrences sont fréquentes et on estime qu'environ une personne sur six fait plus de 6 poussées par an. Le traitement est alors le suivant : antiviral à demi-dose durant 6 mois, parfois plus.

À noter que ce traitement sur le long terme diminue aussi le risque de transmission de l’herpès génital.

Attention à ne pas arrêter le traitement trop tôt, au risque de voir réapparaître des poussées d'herpès génital.

À savoir : Le risque le plus grave est la transmission du virus au nouveau-né lorsque la femme enceinte est infectée, mais cette situation reste rare. Il est donc recommandé aux femmes enceintes d’informer le médecin qui suit leur grossesse de toute poussée d’herpès et de ses antécédents.

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Source : Panorama du Médecin, 22 mai 2006.