Flotter pour se détendre
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Flotter : soyons zen !

« Chacun vit une expérience différente, indique Maïté Bréger, co-fondatrice du centre Meïsō, à Paris, qui est là pour discuter de vos appréhensions et vous guider, notamment pour la première séance. Pour la lumière, vous pouvez choisir une couleur qui vous plait pour créer votre univers ou tenter la flottaison dans l’obscurité pour accentuer l’introspection. L’essentiel est d’avoir l’envie d’essayer et la curiosité de percevoir des sensations nouvelles. »

La découverte de l’apesanteur se transforme vite en jeu ludique. Seul dans son cocon, on expérimente volontiers toutes les positions pour vérifier cette délicieuse légèreté de l’être. La parfaite isolation sensorielle génère une perte des repères qui mène doucement au lâcher-prise. Certains s’endorment, d’autres voyagent dans leur imaginaire ou leurs souvenirs… Dans tous les cas, le stress est vaincu par K.O.

Retour à la réalité

Pas question de revenir trop vite à la réalité. Tout est fait pour que vous refassiez surface en douceur, avec un sas de repos pour réussir la transition. « La flottaison stimule la créativité chez certaines personnes, précise Maïté Bréger. Elles peuvent prendre le temps de poser leurs idées sur le papier. »

L’effet général ? La détente dans 99 % des cas. « Les tensions musculaires et les crispations de l’esprit s’effacent, explique Maïté Bréger. Au premier rang des bienfaits de la flottaison, la diminution des douleurs de dos. Certaines études révèlent une amélioration des pathologies liées au stress. » Les effets positifs pourraient également se ressentir chez les personnes atteintes d’autisme. Après une séance, vous continuez de flotter littéralement. Mieux vaut éviter de se planifier une journée marathon. Les flotteurs deviennent vite des habitués et reviennent régulièrement pour bénéficier de ce moment du temps suspendu.

Conseils pratiques

  • La flottaison dure 1 heure. Prévoyez 1h30, pour vous préparer tranquillement à votre voyage intérieur.
  • L’idéal, pour les sensations, est de flotter nu dans votre caisson individuel. Mais vous pouvez tout à fait garder votre maillot de bain.
  • Les porteuses de lentilles penseront à les retirer !
  • Des bouchons d’oreille sont fournis pour éviter d’avoir de l’eau qui s’introduit et ne forme des cristaux les jours suivants.
  • Les Raiponce ne sont pas obligées de s’équiper de leur bonnet. Les cheveux apprécieront de flotter dans une délicieuse sensation de relâchement capillaire. Tout est prévu pour sécher consciencieusement votre crinière.
  • Il n’y a pas de contre-indication particulière : si vous présentez une plaie récente pas encore cicatrisée, mieux vaut attendre, car le sel ne sera pas votre ami. Pour les petites coupures, des pansements adaptés sont disponibles.
  • Les maladies de peau (psoriasis, eczéma…) n’interdisent pas la flottaison. À condition qu’elles ne soient pas contagieuses et que l’épiderme ne soit pas à vif.
  • Les femmes enceintes apprécieront l’expérience sensorielle à partir du deuxième trimestre. Avant, une séance est déconseillée juste par mesure de précaution.
  • Mieux vaut éviter d’avoir mangé une blanquette de veau ou bu un litre de café avant de venir flotter !
  • Côté tarif : 80 € pour une séance unique, 60 € pour un prix découverte. Un système d’abonnement (car on devient vite accro) est possible (49 € par mois, sans engagement de durée), mais les tarifs peuvent varier d’un centre à l’autre.
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Source : "Pour me détendre, je flotte" Magazine Côté Santé N°102 - juin/juillet 2016.