La fièvre : rarement grave, souvent inquiétante
Sommaire

Conduite pratique : principes généraux

Si on se trouve dans un des cas décrits au paragraphe précédent de gravité de la fièvre, il faut bien évidemment consulter en urgence. En l'absence de cause évidente à une fièvre, le médecin de ville ou le médecin des urgences fera faire des examens complémentaires.

Les plus habituels sont :

  • la numération sanguine,
  • la vitesse de sédimentation (pour voir le niveau d'inflammation),
  • la radiographie thoracique (pour déceler une infection pulmonaire),
  • l'examen cytobactériologique des urines (à la recherche de germes ou de signes d'infection urinaire),
  • la radio des sinus,
  • la radio panoramique dentaire (les problèmes dentaires sont une cause fréquente de fièvre),
  • les hémocultures pour rechercher un germe dans le sang.
  • Chez les personnes en provenance de pays chauds, une recherche de parasites dans le sang (examen de la « goutte épaisse ») pourra être entreprise, afin de diagnostiquer un paludisme.

Dans tous les cas, il est idéal de faire un diagnostic avant de commencer à traiter, afin de ne pas risquer de masquer la maladie causale (traitements antibiotiques pour une infection par exemple). De la même manière, lorsque la fièvre est modérée et bien supportée, il vaut mieux éviter de donner des antipyrétiques (aspirine ou paracétamol) afin de pouvoir suivre l'évolution ou la régression de la fièvre.

En revanche, si la fièvre survient chez une personne fragile ou si elle est mal supportée, ces principes deviennent caduques et il faut non seulement commencer à la traiter pour elle-même (prise d'antipyrétiques, baisse de la température de la pièce, application de froid), mais aussi envisager de traiter par principe (par antibiotiques en général) sans avoir de diagnostic précis.

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