Faut-il protéger les enfants des images de guerre ?
Sommaire

Des réactions de crainte, d'anxiété, de détresse

Le rapport Kriegel précise que « les effets émotionnels à court terme de l'exposition à la violence télévisuelle sont des réactions de crainte, d'anxiété et de détresse ». En effet, les images violentes sont perçues par les enfants dans un registre purement affectif, puisqu'ils ne sont pas en mesure d'y trouver des explications et de « rationaliser » les images qu'ils reçoivent. C'est la raison pour laquelle, il peut être conseillé aux parents, non pas de leur dissimuler les images, mais de les regarder avec eux et de leur donner toutes les explications qu'ils peuvent comprendre. L'enfant n'est pas toujours capable d'exprimer verbalement son anxiété ; celle-ci peut se traduire par une agitation, un mauvais sommeil, un « pipi au lit » alors qu'il est habituellement propre, etc. Autant de signaux qui doivent attirer l'attention !

Un risque d'insensibilité à la violence réelle

Les enfants exposés à la violence télévisée peuvent aussi devenir insensibles à l'égard de la violence réelle. Ils mettent alors en place un système de protection psychologique tellement efficace, que progressivement, ils s'anesthésient et ne perçoivent plus la violence des images.Le danger n'est pas immédiat, mais à plus long terme, cette attitude risque de leur faire mal évaluer la violence des autres et leur propre agressivité. L'autre risque est que les enfants grandissent en ayant la représentation que le monde qui les entoure n'est que « méchant » et que seule la force physique permet de régler les conflits.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.