Faut-il protéger les enfants des images de guerre ?
Sommaire

Un risque accru de comportements violents

Une étude nord-américaine a démontré que la fréquence d'exposition des garçons aux émissions violentes qu'ils préfèrent, selon leurs propres dires, permet de prédire la fréquence et la gravité des délits criminels qu'ils commettraient à l'âge de 30 ans, quelle que soit l'agressivité initiale de leur tempérament. Par ailleurs, si ce risque de comportement violent est accru, c'est aussi parce que la perception de la violence est atténuée, voire banalisée. La violence télévisée change la perception des jeunes nourris par de telles images depuis leur plus jeune âge, au point qu'elle leur semble plus acceptable. Les enfants ayant regardé un film violent toléraient mieux des comportements agressifs plus extrêmes chez d'autres enfants, avant de demander l'aide d'un adulte.

Le temps passé devant la télévision constitue un facteur de risque

Aux Etats-Unis, le temps consacré à la télévision est d'environ deux heures et demi par jour à l'âge de cinq ans et environ quatre heures par jour à l'âge de douze ans. Vers la fin de l'adolescence, le temps passé à regarder la télévision se stabilise à deux ou trois heures par jour. Au moment où l'enfant américain normal atteint l'âge de 16 ans, il aurait vu 20.000 homicides ! Nous ne disposons pas en France de chiffres aussi précis, mais l'extrapolation paraît possible.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.