Enfant maladroit : et si c'était la dyspraxie ?
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Pourquoi faut-il dépister les dyspraxies ?

Tout d'abord pour ne pas accabler un enfant de reproches alors qu'il est le premier à souffrir d'un problème qu'il ne comprend pas. C'est aussi utile pour réagir en conséquence et ne pas aggraver son problème. C'est pourtant ce qui s'est produit au début pour Benjamin.

Apprendre à écrire, s'appliquer en continu pour un résultat très faible, cela lui coûtait une énergie folle en concentration. Or, ses parents ont tenté de lui faire écrire des lignes à la maison pour qu'il s'applique et s'améliore. C'est exactement l'inverse de ce qui pouvait l'aider.

En effet, un enfant dyspraxique ne peut pas acquérir un automatisme par l'entraînement. Son cerveau n'a pas cette capacité, alors le faire écrire pendant des heures le fait souffrir, mais en aucun cas progresser. À partir du moment où les parents et les enseignants ont compris sa difficulté, ils vont le soutenir, et non lui tenir la tête sous l'eau !

L'enfant dyspraxique jusqu'à 10 ans environ

Avant 10 ans, le cerveau est encore très plastique. On va donc chercher à entraîner l'enfant en psychomotricité pour tirer partie le plus possible de la faculté d'adaptation du cerveau et parvenir ainsi au maximum des capacités de cet enfant. Mais quand on arrive à un plateau, quand aucune progression ne se fait, on fait tout ce qui est possible pour aider l'enfant à contourner ses difficultés.

Un point essentiel est de ne pas s'acharner pour lui faire faire des choses qu'il est incapable de faire. Si par exemple, il n'arrive pas à s'habiller, il vaut mieux l'aider.

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