Enceinte après 35 ans : les 8 choses à savoir
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Le suivi peut être renforcé après 35 ans

Ces risques restent modérés et, dans la plupart des cas, ne nécessitent pas une prise en charge renforcée. Le rythme est donc le même que pour les femmes plus jeunes : 7 consultations prénatales – une par mois à partir du 3e mois de grossesse –, complétées par 3 échographies obstétricales.

"Selon les cas, on peut être amené à réaliser plus d'échographies, explique le Dr Belaisch-Allart. On propose un suivi par une sage-femme à domicile, s'il y a un risque d'accouchement prématuré. S'il y a une suspicion de diabète gestationnel, on propose des consultations de diabétologie."

L'âge du père doit être pris en compte

La gynécologue insiste toutefois sur un point : l'âge du père joue lui aussi un rôle dans le déroulement de la grossesse. Un sujet trop rarement abordé. "Il augmente le risque de fausse-couche et peut avoir des conséquences cognitives et psychologiques sur le développement de l'enfant", rappelle-t-elle.

Plusieurs études ont, en effet, suggéré qu'un âge paternel trop avancé favorisait autisme, trisomies mais aussi troubles de l'attention.

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Source : Age moyen de la mère à l'accouchement en 2017, Insee, consulté le 19 mars 2018
En 2015, un nouveau-né sur vingt a une mère de 40 ans ou plus, comme en 1948, Insee, consulté le 19 mars 2018
Fiche "Grossesse", Collège national des gynécologues obstétriciens, consulté le 19 mars 2018
Fiche "Grossesse tardive", Centre hospitalier de l'Université de Montréal, consulté le 19 mars 2018