Le diagnostic précoce de l'ostéoporose permet de traiter avant l'apparition d'une fracture

Cette stratégie préventive est la plus efficace pour éviter les complications de l'ostéoporose.Chez la femme, la prévention de la perte osseuse liée à la ménopause est toujours justifiée car elle a pour but d'empêcher la survenue de fractures. En période d'activité génitale, ce sont les estrogènes, hormones sécrétées par l'ovaire, qui limitent la destruction osseuse en stimulant directement les cellules qui fabriquent de l'os. A la ménopause, la sécrétion de ces hormones chute et le traitement hormonal substitutif, qui associe des estrogènes et un progestatif, permet donc de limiter la résorption osseuse et de maintenir la densité osseuse, à condition qu'il soit pris sur une période suffisamment longue, c'est à dire pendant au minimum 5 ans.Selon une enquête récente, menée par l'Association française pour l'étude de la ménopause (AFEM) en collaboration avec la SOFRES, environ 40% des femmes entre 50 et 65 ans bénéficient d'un traitement hormonal substitutif. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport aux données précédentes et plus encourageant encore, cette étude a montré que 75% des femmes qui abordent aujourd'hui la ménopause se déclarent favorables à ce traitement.

La prévention de l'ostéoporose doit débuter dès l'enfance et vise à se constituer (et à conserver) un bon capital osseux. Cela passe par une alimentation équilibrée, comprenant un apport suffisant en calcium et en vitamine D. Retenez qu'il est conseillé de prendre un produit laitier par repas, sous forme de yaourts, fromages ou lait. Il existe également des eaux minérales riches en calcium. N'abusez pas du sel et des protéines animales (oeufs, poissons, viandes). Ne fumez pas et modérez votre consommation de café et d'alcool.Enfin, sachez que l'activité physique régulière contribue également à préserver la solidité des os.