Diabète et Ramadan : comment gérer le jeûne et les excès alimentaires ?
Sommaire

Adapter son traitement

Les traitements du diabète sont potentiellement pourvoyeurs d’hypoglycémie. Certains patients doivent donc adapter leur traitement comme indiqué par leur médecin, en fonction de la période de jeûne et des prises alimentaires : insuline, sulfamides.

Renforcer l’autosurveillance de la glycémie

Au minimum, une mesure de la glycémie s’impose avant chaque repas et deux mesures pendant le jeûne. En cas de glycémie inférieure à 0,70 g/l, il faut rompre le jeûne et se re-sucrer immédiatement, même en l’absence de symptôme d’hypoglycémie. Et chez les patients qui habituellement ressentent peu les hypoglycémies, la surveillance glycémique doit être renforcée.

Équilibrer son alimentation

Après l’abstinence dans la journée, l’alimentation nocturne est beaucoup plus riche qu’habituellement en sucre et en graisses, et pauvre en fibres, expliquant les fréquentes hyperglycémies.

Voici les conseils de l’Association française des diabétiques (AFD) :

  • Idéalement, privilégier un seul repas, en évitant une grosse collation puis un repas parce que l’apport est rapidement très calorique et augmente considérablement la glycémie.
  • À défaut, structurer les prises alimentaires autour de 3 repas en évitant les grignotages.
  • S’hydrater suffisamment et trèsrégulièrement en privilégiant l’eau. Mais la soupe et les tisanes y contribuent également. Attention, le café et le thé sont diurétiques. Les sodas sont à éviter car riches en sucre, tandis que les bulles contribuent aux désordres intestinaux (ballonnements, gaz…).
  • Parmi les plats traditionnels à privilégier : la Harira, les dattes, la semoule, l’orge, les vermicelles, le boulgour, le pain… Et à limiter (aliments riches en graisses saturées) : les Smens, les Sfenj, les fruits oléagineux, les viennoiseries, les pâtisseries orientales, les bricks…

Penser aussi à limiter son activité physique

L’activité physique intense est à éviter afin de limiter le risque de malaise hypoglycémique, particulièrement au moment de l’Ifta, lorsque la glycémie est susceptible d’être basse.

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Source : Association française des diabétiques, dossier Diabète et Ramadan, www.afd.asso.fr.