Déprime hivernale : pensez à la luminothérapie
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Une solution lumineuse

Il y a un peu plus de 20 ans que les scientifiques se sont intéressés à la lumière à haute intensité (à partir de 2 500 lux) et mis en évidence son effet sur le sommeil. Il a été démontré que des séances de luminothérapie permettent de corriger rapidement la dépression saisonnière. La luminothérapie jouerait un rôle de régulateur de « l'horloge interne » de l'organisme. Cette technique repose simplement sur des séances d'exposition à une forte luminosité au niveau des yeux. Cette luminosité doit être comprise entre 2 500 et 10 000 lux (le lux étant l'unité d'éclairement), les lumières artificielles étant 5 à 20 fois moins intenses que la lumière naturelle même d'un jour gris ! Longtemps, les appareils de luminothérapie ont été destinés à l'usage des professionnels de la santé. Aujourd'hui, ils sont en magasins et chacun peut acheter son simulateur d'aube ou sa lampe de luminothérapie. Une bonne idée à mettre sur sa liste de cadeaux de Noël !

Des résultats prouvés

« Chez certaines personnes, explique le Dr Rosenthal, le premier à démontrer, en 1984, le lien entre lumière et dépression, les résultats peuvent sembler irréels, presque un miracle. Chez d'autres, le résultat est moins complet. Mais plus de 80 % des personnes atteintes du Sad peuvent espérer tirer un bénéfice de la luminothérapie ». Leur humeur revient au beau fixe, elles se sentent plus énergiques, reprennent leurs activités quotidiennes avec plus de légèreté et ne craquent plus si facilement devant un gâteau... Le besoin irrépressible de dormir diminue. Le dynamisme est de retour ! Les effets se font sentir au bout de deux à quatre jours.

La luminothérapie est également indiquée contre le syndrome prémenstruel**, les migraines, la fatigue dans la sclérose en plaques, les crises de boulimie, le jet lag, la démence sénile***, etc.

Les contre-indications, la luminothérapie en a, concernent essentiellement les personnes qui ont des maladies des yeux (maculopathie, rétinopathie, glaucome, cataracte, lésions rétiniennes) et des psychoses maniaco-dépressives. Tous les autres, à vos lampes ou à vos lunettes !

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Source : Côté Santé, décembre-janvier 2006.