Dépistage de l'ostéoporose et sécu
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Il faudra donc choisir de prévenir, plutôt que de guérir

Ce qui ne semble pas si facile à faire, puisque le diagnostic d'ostéoporose est souvent fait au moment des problèmes et non en amont, quand l'instauration de médicaments utiles est déjà possible.Si l'on suit les recommandations de l'ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé), les indications de l'ostéodensitométrie, examen totalement indolore, précis, reproductible, peu irradiant et permettant le diagnostic d'ostéoporose ainsi que son état d'avancement, n'incluent pas encore le dépistage systématique. Il n'est, à ce jour, remboursé que dans certaines conditions : fractures sans traumatisme évident de la femme ménopausée ; antécédents personnels ou familiaux proches de fractures ostéoporotiques ; ménopause précoce ; traitement ou maladie potentiellement responsable d'ostéoporose ; dénutrition importante.

Le capital osseux se constitue dans les deux premières décennies (apport en calcium et vitamine D), s'entretient tout au long de la vie (hygiène alimentaire, activité sportive), se préserve après la ménopause (instauration d'un traitement hormonal substitutif). À chacune de ces grandes étapes, les médecins sont là pour conseiller, suivre et traiter en cas de problème. L'ostéodensitométrie apparaît donc comme un outil très utile de diagnostic précoce d'une pathologie dont la gravité ne se révèlera que bien plus tard, lors de ces « petites chutes » aux conséquences énormes.

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Source : Le quotidien du médecin N°7106. Vendredi 12 avril 2002 : 4.