Le déficit hormonal masculin lié au vieillissement : et si on s'en occupait ?
Sommaire

Des interprétations différentes selon les dosages

Le dosage sanguin de la « testostérone totale » est un bon examen de base, quand il est associé à la mesure de la SHBG (une molécule qui transporte la testostérone). Il est préconisé dans le cadre d'un dépistage de déficit hormonal. Le dosage de la testostérone dite « libre », moins fiable, est moins utilisée, car pouvant donner lieu à des interprétations parfois contradictoires.Le dosage de la « testostérone biodisponible » donne quant à lui un excellent reflet du potentiel hormonal. Cet examen, beaucoup plus coûteux et rarement demandé d'emblée, confirme cependant un dépistage positif (diminution de la testostérone totale).

Quand faut-il traiter ?

Quand on est certain que les troubles (notamment troubles de l'érection) sont liés au déficit hormonal et en absence de contre-indications.Une fois le manque en testostérone mis en évidence, il faut le confirmer par un nouveau dosage, associé cette fois à un bilan hormonal complet.Les contre-indications sont rares : le cancer de la prostate et du sein, l'adénome hypophysaire à prolactine (maladie endocrinienne). Avant l'instauration du traitement, on aura donc dépisté ces pathologies. La présence de problèmes prostatiques bénins ou l'obésité doivent conduire à des précautions d'emploi.

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Source : Massol P., Panorama du médecin, octobre 2002 ; 4863 : 74. Pariente J.L., Androgénothérapie : quels sont les risques ? Andrologie 2001 ; 11(3) : 150-154.