Une cure beauté, oui mais laquelle ?
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Attention à l’automédication

Hors une étude de février 2013 effectuée par des chercheurs de l’Inserm, dans le cadre de NutriNet-Santé, révèle que les Françaises sont particulièrement friandes de ces produits puisqu’elles sont 28 % à en consommer au moins trois fois par semaine. Mais que surtout 45 % le font en automédication !

Et là est tout le problème car comme le stipule le docteur Claude Dalle :

« Il peut y avoir un risque de surdosage. Prendre des compléments alimentaires n’a rien d’anodin, on ne peut pas consommer n’importe quoi, n’importe comment. »

En effet, bien que ces produits soient en vente libre, ils n’en sont pas pour autant dénués de risque, voire de toxicité lorsqu’ils sont associés à d’autres compléments alimentaires ou encore à des médicaments.

Naturels mais pas forcément inoffensifs

L’intérêt de ces produits, c’est qu’ils sont justement concentrés en principes actifs et même s’ils sont souvent élaborés à partir de plantes ou de produits naturels, il ne faut pas croire qu’ils sont sans danger pour l’organisme.

« Il est important de préciser, poursuit le médecin, que certaines personnes prennent des compléments alimentaires dans le but légitime, d’entretenir leur corps mais sans savoir si cela leur convient ou si ils sont vraiment carencés.

Et cela peut être dangereux pour leur santé. Prenez par exemple, le soja qui est un phyto estrogène, il a bien été mis en évidence, ces dernières années, qu’il est à déconseiller en supplémentation aux femmes qui ont des polymorphismes génétiques, des kystes, des fibromes ou encore considérées à risque si par exemple leur mère a eu un cancer du sein... »

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Source : "Une cure beauté, oui mais laquelle ?", un article issu du magazine Côté Santé n°85 d'avril/mai 2014