Course automobile
La course automobile regroupe de nombreuses disciplines de sports mécaniques (course de Côtes, Rallyes, Formule 1, Formule « Indi », Stock-car, 4x4, etc…). Les exigences sont les mêmes pour chacune de ces disciplines, être capable de piloter et disposer d'un véhicule (propriétaire ou pilote d'écurie).
Sommaire

3. Conseils pratiques

Beaucoup de jeunes gens sont tentés par le pilotage et la course automobile.

Malheureusement, nombreux sont ceux qui confondent vitesse et pilotage, route et circuit automobile. La triste conséquence de cette méprise est un nombre de morts et d'handicapés moteurs (fauteuil roulant pour para ou tétraplégie) élevé chez les jeunes. L'accident de la route est la première cause de mortalité des sujets de moins de 25 ans.

Il est conseillé d'apprendre à piloter au sein de club ou d'école de pilotage.

Pour découvrir le pilotage, les jeunes gens peuvent s'initier au Karting. Les plus grands champions des disciplines majeures (Formule 1 et Rallye) ont débuté ou pratiquent régulièrement le Karting. Grâce à la popularité de ces petits 4 roues le nombre des pistes de « Kart » augmente et vous trouverez facilement un circuit proche de votre domicile.

4. Principales pathologies

Comme nous l'avons vu précédemment, l'accident est la principale cause de pathologie en sport automobile.

La sécurité passive des véhicules a très nettement progressé depuis la construction des coques et protections de l'habitacle du pilote. En cas de sortie de route, les bas-côtés sécurisés (ballots de paille, pneus, parapets et glissières de sécurité) réduisent les grandes envolées et départs en tonneau. Les commissaires de course sont là pour juguler ou stopper la compétition afin d'éviter les sur-accidents (accidents en cascade). L'ensemble de ces dispositifs de sécurité réduit le nombre de blessure lors des accidents.

Les autres grands pourvoyeurs de « blessure » non traumatique sont les vibrations et les accélérations ou G qui provoquent :

  • des tendinites des mains, poignets ou épaules ;
  • des douleurs des vertèbres (cervicales et lombaires), allant du torticolis à l'hernie discale ;
  • des érosions cutanées du dos si votre baquet n'est pas adapté ;
  • rarement des fractures de fatigue des muscles de l'avant-bras.

Attention, les conditions climatiques et la durée des épreuves sont à l'origine de déshydratations fréquentes ou d'hypoglycémie, sources de moindre efficacité du pilote. Comme tous sportifs, les pilotes de course automobile doivent boire et manger pendant l'effort.

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