Comment manger de bons fruits et légumes toute l’année ?
Sommaire

En pratique comment on fonctionne avec une AMAP ?

Au début de chaque saison (printemps/été et automne/hiver), consommateurs et producteurs se réunissent. Ils discutent des produits proposés par ces derniers (il peut y avoir plusieurs producteurs d’une AMAP) : fruits, l égumes, et selon les régions, viandes, œufs, fromages et même… bois de chauffage.

Les prix des produits sont fixés de manière équitable avec les agriculteurs. En général, ils se rapprochent de ceux des grandes surfaces, ils sont donc le plus souvent moins chers que les bios avec les mêmes qualités. Le prix moyen d’un panier évolue entre 10 et 20 €, selon sa taille (petit, moyen, grand).

Les producteurs s’engagent à fournir des paniers variés, à les livrer fidèlement et à avertir les consommateurs /adhérents (n’oublions pas qu’il s’agit d’associations) en cas de problèmes exceptionnels dus à la météo. Il est évident que lors des inondations dans le Var, les AMAP de cette région n’ont pas pu assurer.

Les consommateurs vont chercher chaque semaine leur panier dans un lieu précis (ferme, parking d’une gare ou d’une école, commerce etc.…) et dans un créneau horaire défini. Comme ils ont payé d’avance, en général, ils ne loupent pas le rendez-vous. Mais lors de la réunion de début de saison de leur AMAP, les possibilités d’arrangement ont été définies.

Dans chaque AMAP, il y a un ou plusieurs « consomm’acteurs » qui gèrent toute cette intendance. Les relations fonctionnent les mails, de nombreux sites Internet et Twitter. Beaucoup sont aussi sur Facebook.

Quels sont les intérêts ?

En se fournissant en légumes et fruits auprès d’une AMAP, on a tout d’abord la certitude d’avoir des produits frais, sains et bons qui n’ont pas transité pendant des semaines dans des chambres froides. Et comme on a le contenu de son panier à écluser dans la semaine, toute la famille est bien obligée de manger des légumes et des fruits !

Même si l’on n’a pas une conscience écologique exacerbée, on est content de faire l’économie d’un tas d’emballages du seul fait que la poubelle se remplit moins vite. Et si le souci de la planète chatouille quand même, on peut se dire qu’on contribue à son sauvetage !

Si l’on se moque complètement du devenir des agriculteurs, si l’on n’a pas un peu l’esprit associatif, si l’on vit dans sa bulle en achetant en janvier des haricots verts du Kenya ou des fraises d’Israël sans état d’âme, inutile de songer à se fournir dans une AMAP !

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