Comment lutter contre la tendance à l’obésité ?
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Comment savoir si on a ces gènes en soi ?

Il faut regarder du côté de Papa, de Maman et des quatre grands-parents. Si tous sont ou ont été de poids normal (pas forcément des planches à pain !), on court peu de risques.

On estime qu’un enfant a 80 % de (mal)chances de devenir obèse quand ses deux parents le sont.

Ce risque est réduit de moitié quand un seul de ses parents l’est.

Mais il est quand même de 10 % si Papa et Maman sont minces : il y a probablement un grand-père ou une grand-mère qui l’est ou qui l’était.

Peut-on neutraliser les gènes de l’obésité ?

La réponse est OUI !

Pourquoi ? Parce que, heureusement, la plupart de ces gènes agissent en fonction de leur environnement. Et cet environnement, c’est quoi ? La sédentarité et la suralimentation.

Si l’on est porteur de ces maudits gènes, que l’on ne marche jamais, que l’on passe des heures devant la télé et que l’on mange n’importe quoi, on met de son côté toutes les chances de grossir. Mais si l’on a une activité physique régulière et une alimentation équilibrée, on ne prendra pas de poids.

On ne peut pas modifier son patrimoine génétique mais on peut modifier son environnement personnel.

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Source : Bouchard, C. The genetics of obesity: from genetic epidemiology to molecular markers Mol Med Today 1995, 1 : 45-50 - S. Jacquemont et al., Mirror extreme BMI phenotypes associated with gene dosage at the chromosome 16p11.2 locusNature, vol. 478, pp. 97-102, 2011. - D. Meyre et al., Genome-wide association study for early-onset and morbid adult obesity identifies three new risk loci in European populations, Nat. Genet., vol. 41, pp. 157-159, 2009.