Comment améliorer la réparation des fractures osseuses ?
Sommaire

La technique de l'engrais

Les protéines ostéoinductrices de synthèse ont fait leur apparition dans les blocs opératoires au début des années 2000. Il s'agit d'une famille de 22 protéines naturellement présentes dans la moelle osseuse qui, en cas de fracture, interviennent dans un ordre précis pour initier la repousse. Grâce aux progrès de la biochimie, on peut désormais copier certaines de ces molécules naturelles. Il arrive alors que l'on applique sur la lésion une sorte d'éponge de collagène, imbibée de ces protéines synthétiques en complément d'une technique classique d'ostéosynthèse. D'après les statistiques, cette technique permet de diviser par deux la probabilité de réintervention chirurgicale après une première fracture ouverte. Elle souffre néanmoins de quelques inconvénients, notamment son prix encore très élevé.

L'os artificiel à l'horizon

De nombreuses pistes pour concevoir la formule de l'os artificiel sont à l'étude. Les scientifiques focalisent notamment leurs recherches sur la similitude entre la microstructure de l'os et celle de la glace d'eau de mer. A terme, tout le monde espère que ces travaux puissent aboutir à la mise au point d'un parfait substitut de synthèse, c'est-à-dire la fois rigide, non cassant et aussi ingénieux dans sa structure... que l'os naturel.

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