Coaching : un mois pour booster son bulletin
Sommaire

3/ Training : muscler son mental

La motivation est le moteur de toute réussite. À travers elle, chacun de nous apprend à canaliser son potentiel et à augmenter ses compétences. Pour (re)motiver son enfant, il convient de :Instaurer des moments repères Un enfant en difficulté a besoin de savoir que ses parents sont présents pour lui. Organisez des plages horaires d'une heure, le week-end ou le soir. Abordez-y les sujets qui préoccupent votre enfant, les difficultés rencontrées, le suivi des devoirs, l'amélioration des apprentissages, ses relations à l'école. Ces moments repères lui donneront la possibilité d'évacuer tensions, anxiété et incertitudes.Bannir les phrases boulets Même si son attitude vous agace et qu'il vous semble opportun de le faire (ré)agir quitte à le secouer, évitez les formules qui sapent sa confiance en lui (t'es stupide ou quoi ? Franchement, t'es un bon à rien !). Bannissez également les ordres et remontrances en rafales qui peuvent rapidement démoraliser et accroître la peur et donc le risque d'échec.Opter pour une dynamique positive Plus encore que les résultats, valorisez les efforts. Félicitez ses prises d'initiatives même lorsqu'elles aboutissent à des erreurs. L'échec fait partie intégrante de l'apprentissage… L'enfant doit le comprendre.Viser le travail plaisir Mettez en avant son goût du défi, son plaisir à travailler dans l'urgence, son répit une fois le devoir accompli, son amour de certaines matières… Dirigez son énergie vers ce qu'il aime. Invitez-le également à réfléchir à son avenir. Avoir un objectif professionnel, même flou, motive et permet de mieux surmonter les épreuves.

4/ Brainstorming : optimiser les techniques

Les mauvaises notes résultent parfois d'une méthode d'apprentissage inappropriée. Celles qui fonctionnent pour les uns peuvent ne pas convenir aux autres. À chacun de trouver celle qui lui correspond. Voici quelques techniques pour y parvenir :La méthode des trois minutes Idéale pour ingurgiter le maximum d'infos en très peu de temps. L'enfant dispose de trois minutes pour lire une page de sa leçon de biologie par exemple et en retenir le principal. Une fois ce délai écoulé, il dispose de trois nouvelles minutes pour mémoriser, puis de trois minutes pour réciter ce qu'il a retenu.Le b. a.-ba de la mémoire La mémoire joue pleinement son rôle si on lui présente trois fois la même information. D'où la nécessité de se pencher plusieurs fois sur ses cours (faire le bilan des trois minutes, relire ses notes le soir ou ses fiches avant un cours). Toutes les trente minutes, le jeune peut s'octroyer cinq minutes de détente. Cela améliorera la mémorisation. Toutefois, la pause ne doit pas excéder dix minutes, sans quoi il est toujours difficile de se concentrer de nouveau sur ses leçons.Le chamboule-mots En s'amusant avec les mots, on crée des moyens mnémotechniques. Ceux qu'on invente soi-même sont les plus efficaces. Le jeune peut les ranger par matière dans un classeur et les réviser. Par exemple, pour retenir le nom des auteurs du XVIIe siècle (Corneille, Racine, etc.), le jeune peut retenir cette citation : « La corneille sur la racine de la bruyère boit l'eau de la fontaine Molière. »Les mémo-branches Sur une feuille blanche dans le sens de la longueur, notez au milieu de la page le sujet de la leçon (ex : la seconde guerre mondiale). À partir de cette bulle, tracez des branches horizontales pour chaque idée principale (les alliés, les ennemis, les dates importantes, les affrontements). Ces idées donneront ensuite naissance à d'autres flèches et mots-clés (ennemis : Allemagne, nazis, camps de concentration, Hitler, etc.). Mettez de la couleur pour chacune des branches. Les mémo-branches doivent rester lisibles au premier regard.

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Source : Psycho-enfants, mai 2007.