Chocolat : passion dévorante ou drogue douce ?
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Le chocolat est-il une drogue (douce) ?

Le chocolat serait donc un aliment pour le plaisir, pour le bien-être, anti-stress pour certains, antidépresseurs pour d'autres. Dans certains cas, la consommation de chocolat s'apparenterait à un véritable comportement de dépendance. Selon Henri Chaveron, spécialiste professeur de génie biologique et de toxicologie, l'ensemble des effets psycho-actifs sont recherchés par les personnes « accros » au chocolat. Dans un entretien publié dans Psychologie magazine, il est précisé : « le chocolat (noir, bien sûr) est un aliment singulier. Sa flaveur (goût et odeur perçus simultanément) est une source de plaisir immédiat, celui des sens. Mais il suscite aussi des plaisirs différés dus à sa composition chimique et à ses effets psychophysiologiques. Le comportement pseudocompulsif, le besoin qu'il crée chez certains amateurs, ainsi que les diverses manifestations qui suivent son ingestion ont amené à accorder à cette composante pharmacologique une importance croissante. Ses effets stimulants, dont on a observé qu'ils tonifiaient neurones et muscles, mais aussi ses effets euphorisants, anti-stress et aphrodisiaques résultent de la présence, dans le chocolat, de substances bioactives. Ce sont ces sensations que l'amateur de chocolat recherche. Rien d'étonnant finalement à ce que certains en usent et d'autres en abusent… jusqu'à devenir des « accros », d'une drogue douce et licite. »

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