Le cerveau et la musique : sont-ils en harmonie ?
Sommaire

La musique pourrait aider le cerveau des enfants dyslexiques

Les enfants dyslexiques semblent souffrir d’une difficulté d’accès à une représentation des sons, d’où leur difficulté à lire, c’est-à-dire à transformer l’écriture en sons. Un entraînement musical travaillant sur les canaux sensoriels et sur le chant ou la pratique d’un instrument contribuerait à renforcer des connexions anormalement sous-développées entre leurs neurones.

Aussi la musique peut-elle devenir un outil thérapeutique pour les orthophonistes. On constate, avec la pratique musicale, une amélioration de la vitesse de lecture, d’attention auditive ainsi que d’autres changements positifs.

Rééduquer l’hémiplégie ou la maladie de Parkinson par le rythme musical

La musique rythmée déclenche l’envie de bouger. Si l’audition influence nos mouvements, c’est que les aires auditives sont très liées aux aires motrices. Cette propriété est utilisée pour la rééducation des personnes présentant des difficultés à se mouvoir, comme les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d’hémiplégie. La stimulation auditive rythmique (RAS) permet d’améliorer la marche par un effet d’activation des mouvements.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : - S Moreno et col. Short-term music training enhances verbal intelligence and executive function. Psychological Science November 2011 vol. 22 no. 11 1425-1433 
- SF Lima, SL Castro. Speaking to the Trained Ear: Musical Expertise Enhances the Recognition of Emotions in Speech Prosody EMOTION · OCTOBER 2011 3.88 · DOI: 10.1037/a0024521
- Habib M. Bases neuroscientifiques de l'utilisation de la musique dans la prise en charge des enfants dyslexiques. ANAE. Approche neuropsychologique des apprentissages chez l'enfant 2014, no128, pp. 37-46 
- D. Desguin 2011. Les principes et les structures neurophysiologiques responsables de la perception et la production de rythme. Leur utilisation dans le cadre de la kinésithérapie.