Cancer : la douleur est inutile !
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Exprimer sa douleur à son médecin

25 à 30% des malades ne bénéficient pas de traitement contre la douleur ou celui-ci est insuffisant.

On constate également que 20% des malades n'expriment pas spontanément les douleurs qu'ils ressentent.

Or la douleur n'est pas une fatalité, « elle est inutile et destructrice ». Elle doit être évaluée et prise en charge de façon efficace.

L'évaluation passe notamment par le repérage de toutes les douleurs, car des douleurs différentes coexistent souvent. Il faut également différencier les douleurs chroniques (permanentes) des douleurs aiguës (ponctuelles). Les premières relèvent d'un traitement de fond, tandis que les secondes nécessitent des médicaments à action rapide et courte. À noter qu'on estime que 50 à 75% des malades du cancer traités pour une douleur chronique ont également des accès aigus. Ils doivent donc bénéficier des deux types de traitements.

Le retentissement de la douleur sur la qualité de vie doit aussi être apprécié.

Le traitement repose essentiellement sur la morphine

Les douleurs du cancer sont principalement traitées par la morphine. Le recours à cette molécule dépend de l'intensité de la douleur et non de la gravité de la maladie.

La morphine peut être employée de façon ponctuelle ou en continu. En effet, utilisée dans le contexte de la douleur, il n'y a pas de dépendance à la morphine. Il convient d'en informer les malades.

En conclusion, il faut parler des douleurs que l'on ressent avec son médecin afin de bénéficier d'un traitement efficace.

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Source : European Federation of IASP Chapters, International Association for the Study of Pain, mars 2006.