Cancer du côlon : Conseils pratiques

• Manger des fruits et des légumes et avoir une activité physique régulière permettent de diminuer le risque d'apparition d'un cancer du côlon.
• Consulter un médecin en cas de constipation inhabituelle ou en cas de saignement anal.
• Faire une coloscopie de dépistage avant 50 ans si un parent au premier degré a été atteint d'un cancer du côlon.
• Demander une surveillance particulière à organiser avec son médecin en cas de certaines maladies inflammatoires de l'intestin : rectocolite ulcéro hémorragique ou maladie de Crohn, polypose adénomateuse familiale
• Faire systématiquement un dépistage à partir de 50 ans en pratiquant tous les 2 ans un test Hemoccult® de recherche de sang dans les selles. Si celui-ci est positif, une coloscopie sera proposée.

Cancer du côlon : Quand consulter ?

Schématiquement, le cancer du côlon peut donner deux sortes de symptômes : des saignements par l'anus et une occlusion intestinale.

Saignements

Les saignements peuvent être d'abondance variable et accompagnent en général les selles. Ils peuvent parfois être invisibles et provoquer progressivement une anémie. Tout saignement anal n'est pas un cancer du côlon, mais il ne faut pas se contenter d'un diagnostic d'hémorroïdes banales ou de fissure anale et rechercher systématiquement un cancer du côlon.

Occlusion intestinale

L'occlusion intestinale est en général un phénomène progressif causé par le rétrécissement de la lumière intestinale (le diamètre interne) par la tumeur. Il n'est pas rare que cela commence comme une constipation banale. Toute constipation récente dont la cause n'est pas évidente doit donc conduire à rechercher un cancer du côlon.

Antécédent familial

Il faut également consulter quand un parent au premier degré a présenté un cancer du côlon, afin d'en faire le dépistage pour soi-même. L'intérêt est de rechercher des polypes qui sont bénins afin de les enlever avant qu'ils ne se transforment en cancer.