Autorité des parents : idées reçues à revoir
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Menacer évite de punir

FAUX. Les menaces qui ne sont pas suivies d'effet constituent une stratégie éducative très inefficace. Elles remettent en question la crédibilité parentale et pousseront l'enfant à perdurer dans son comportement opposant. Quand sa mère lui dit stop (d'un ton résolu et déterminé), il doit comprendre qu'il s'agit là d'un ultimatum avant la sanction. Idéalement, une menace ne doit pas être énoncée plus de deux fois avant d'être appliquée.

Quand il a tort, un parent ne doit pas s'excuser

FAUX. Punir Théo alors que Pierre était le coupable, gronder Chloé pour une faute qu'elle n'a pas vraiment commise… Chaque parent a le droit à l'erreur, cela fait partie du jeu de l'éducation. Mais chaque enfant a aussi le droit au respect. Refuser de s'excuser quand on a tort, c'est faire preuve d'autoritarisme, pas d'autorité. C'est accabler l'enfant d'une exigence excessive. C'est risquer de l'enfermer dans ce que Freud nommait « l'illusion de la toute-puissance parentale » qui induit, à long terme, des attitudes de défense, de soumission et/ou de révolte.

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Source : Magazine Psychoenfants, n° 17, mars 2008. Dossier spécial sur l'autorité parentale