Anxiolytiques et antidépresseurs : y a-t-il des risques de dépendance ?
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Les hypnotiques ou somnifères

Ces médicaments abaissent la vigilance et provoquent le sommeil. 9 % des femmes et 4 % des hommes* en consomment chaque nuit, et les personnes âgées y ont plus fréquemment recours. Comme les tranquillisants, les somnifères les plus prescrits appartiennent à la famille des benzodiazépines. Les somnifères sont parfois ingérés à doses massives, ou associés à celle d'autres produits, comme l'alcool, qui en potentialisent les effets et redoublent les phénomènes de dépendance psychique et psychologique.

Signes et traitement de la dépendance

La dépendance aux médicaments psychotropes entraîne une tolérance obligeant à augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets psychiques ou ne pas ressentir de manque. A l'arrêt de la prise des médicaments, le sevrage provoque des symptômes caractéristiques : anxiété importante, irritabilité, parfois des crises épileptiques, surtout chez les personnes alcooliques. Le risque de dépendance est aggravé lorsque le patient associe lui-même plusieurs produits en se servant d'ordonnance de différents médecins. De plus, certains patients continuent à se plaindre de leurs symptômes à leurs médecins, qui en augmentant la posologie, ouvrent la voie à l'escalade médicamenteuse. Le traitement de la dépendance repose bien entendu sur la prévention, avec une limitation de la prescription d'anxiolytiques de la part du médecin. Par ailleurs, tout état anxieux ne nécessite pas le recours aux tranquillisants. Votre médecin saura vous administrer le traitement adapté. En cas de dépendance, celui-ci vous conseillera une diminution progressive des doses pendant deux à trois semaines.

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