Allaitement : une aventure à vivre et à débuter dans l'heure qui suit la naissance
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Les compléments aux biberons sont à éviter, même si la succion est difficile

En outre, c'est le nombre et la durée des tétées qui modulent la quantité de lait. Les compléments au biberon, en rassasiant le nouveau-né, ont tendance à diminuer le nombre et la durée des tétées et freinent la sécrétion lactée. Pour autant, il ne faut pas s'inquiéter de la succion lente, parfois difficile ainsi que des tétées très courtes, peu vigoureuses, voire maladroites des premiers jours. Elles font profiter le nouveau-né du colostrum, premier lait qui concentre un grand apport énergétique dans un très faible volume.

Une baisse physiologique de la sécrétion de lait au septième jour

Au septième jour, alors que les mamans sont le plus souvent de retour à la maison, fatiguées par les réveils nocturnes et le nouveau rythme de la famille, il existe souvent une baisse physiologique de la lactation. Autant le savoir, cela ne signifie pas que la jeune mère n'a plus de lait ou que son lait est insuffisant, voire qu'il n'est pas nourrissant. Cela est lié à un processus hormonal normal, qui fait suite à la naissance. Là encore, l'information est utile pour ne pas se précipiter vers des laits complémentaires maternisés, qui réduiraient encore plus la sécrétion de lait. Au contraire, la multiplication du nombre des tétées à ce moment-là va entraîner une deuxième montée laiteuse. Et à partir de trois mois, la lactation devient un phénomène auto-entretenu par la simple vidange des seins, les nourrices d'antan le savaient bien !

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