Accident vasculaire cérébral : aider le patient aphasique à communiquer
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Aphasie post-AVC : Il n’est jamais trop tard

La majorité des patients est adressé par le CHU de Bordeaux dans les trois premiers mois suivant leur accident vasculaire cérébral mais « ils peuvent venir un an après, ce n’est pas trop tard », souligne le neurologue. Les autres sont envoyés par leur généraliste ou par leur neurologue.

Les séances durent de 45 minutes à une heure, à raison de 6 heures par semaine. Grâce à ce support personnalisé, les patients peuvent signaler qu’ils veulent par exemple du lait dans leur café, qu’ils sont au régime sans sel, etc..

Un autre classeur présente en photos les lieux de vie et de soins du centre, l’équipe.

Tout le personnel a été formé à s’en servir. Les conjoints aussi. Car quand il rentre chez lui, le patient qui n’a pas retrouvé l’usage de la parole doit pouvoir communiquer avec son partenaire.

Il faut former aussi le conjoint de la personne aphasique

Selon le Dr Gaujard, le classeur apporte un gain évident. « Il permet d’éviter les malentendus, les exaspérations, voire la maltraitance de la personne aphasique. Souvent, les familles sous-estiment la sévérité de l’aphasie. La plupart ne signale pas non plus qu’elle ne comprend pas ce qu’il essaie d’exprimer. Finalement, c’est un handicap partagé par tout l’entourage ». Le classeur a été adopté dans cinq autres établissements. Et l’association française des aphasiques est en train d’étudier la mise en place d’un outil semblable pour les rendez-vous médicaux des personnes qui ne peuvent plus parler ou être compris.

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Source : Expérience menée au Centre Korian les Grands Chênes, Bordeaux.