7 techniques pour ne plus grignoter
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Goûter si besoin

Dans la mesure où notre corps est programmé pour manger toutes les quatre à cinq heures, le délai entre le déjeuner et le dîner peut parfois s'avérer très long. Le goûter est donc recommandé par de nombreux.ses nutritionnistes.

Mais remisez aux placards les paquets de biscuits et autres emballages bourrés de sucres : cette collation doit être légère. Un fruit ou un yaourt, par exemple. Il faut aussi savoir se faire plaisir, pour ne pas céder au grignotage.

"L'envie de manger, c'est la recherche d'un plaisir, explique Nathalie Sprung. Le grignotage est très pulsionnel : on n'a pas le plaisir de manger, on ne savoure pas ce qu'on mange." Savoir déguster, c'est en quelque sorte se protéger de la pulsion.

Ne pas trop se priver

Savoir céder à la tentation peut aussi s'avérer intéressant à long terme. "Si on a une envie irrépressible, notre cerveau va l'enregistrer pour plus tard", indique Nathalie Sprung. Pour cela, il sécrète des neurotransmetteurs.

Le grignotage n'est donc pas seulement une question de volonté : c'est aussi une affaire d'hormones et de cycles physiologiques. Or, il peut être difficile de lutter contre son propre corps.

Plutôt que de se priver, mieux vaut donc rationaliser, recommande la nutritionniste. "Si on a une fringale, on analyse : pourquoi j'ai cette fringale ? Si le dernier repas date de quatre heures, il faut manger plutôt que grignoter."

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Source : Dr Nathalie Sprung, médecin-nutritionniste à Paris
(1) Observatoire du snacking, Crédoc pour Mondelez International