4 plantes anti-stress : valériane, mélisse, aubépine, rhodiole
Sommaire

La mélisse (melissa officinalis)

Déjà en médecine arabe, la mélisse était réputée selon Avicenne pour «rendre le cœur joyeux et content et affermir les esprits vitaux ». Une assez bonne définition à l’ancienne du stress.

Originaire du pourtour méditerranéen, la plante préfère les régions chaudes, bien que l’on en trouve en Alsace. Ce sont ses feuilles et ses fleurs que l’on fait sécher pour les consommer ensuite. Une récolte agréable et odorante au parfum légèrement citronné, pour certains de miel, d’où son patronyme.

Sa richesse en essence, en tanin, la rend stimulante physiquement et intellectuellement et dans le même temps calmante. Elle constitue le noyau actif de l’eau de mélisse des Carmes de réputation ancienne et internationale.

On prendra une infusion de 30 g de plante sèche pour un litre d’eau : trois tasses par jour pendant deux à trois semaines. Infusion rafraichissante l’été.

On la trouve aussi en gélules, à prendre deux à trois fois par jour. Pour l’eau de mélisse, quelques gouttes suffisent sur un sucre.

C’est la plante à choisir si on est à la fois épuisé et stressé, l’un provenant de l’autre.

L’aubépine (crataegus oxyacantha)

L’aubépine est une plante souveraine contre l’anxiété, les palpitations et les manifestations nerveuses provenant d’une mauvaise gestion du stress.

À la fin du XIXème siècle, le Dr Henri Leclerc, chef de file de la nouvelle école française de phytothérapie, étudia pendant 30 ans les vertus apaisantes de l’aubépine. Et il avait raison de le faire, l’aubépine étant désormais une plante majeure de la pharmacopée.

Signe de bonheur et de prospérité dans l’Antiquité, la plante accompagnait les mariés comme leurs enfants à leur naissance. Tous ses composants, et ils sont nombreux, contribuent à accorder à la plante ses vertus calmantes, détendantes notamment au niveau du cœur. Quand le stress l’emporte, que le cœur s’emballe et palpite, c’est l’aubépine qu’il faut utiliser.

Pour en profiter, il suffit de collecter à floraison les fleurs des buissons d’aubépine, nombreux à constituer des haies fleuries.

On mettra une cuillérée à soupe de pétales dans une tasse d’eau bouillante. Laisser infuser 15 minutes, puis consommer à raison de trois tasses par jour pendant plusieurs semaines. On peut aussi trouver des gélules : on en prendra deux à trois selon le produit. Aucun risque de surdosage, pas d’effet secondaire même sur un traitement long. On peut parallèlement, et pour les mêmes effets, utiliser la décoction de baies.

Associer dans une même infusion les quatre plantes est tout à fait possible.

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