Stevia, Aspartam, autres édulcorants, que faut-il privilégier ?

Les édulcorants intenses sont de plus en plus consommés dans notre pays, en particulier dans les boissons light ou zéro calorie. Le but des buveurs de boissons avec édulcorant est généralement de ne pas grossir… Le point sur les édulcorants. 
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L’aspartame, l’édulcorant le plus utilisé…

L'aspartame est un édulcorant intense autorisé en Europe depuis 1994 (1) à une dose journalière admissible (DJA) de 40 mg/kg poids corporel.

Des scientifiques demandent à ce que cet édulcorant ne soit pas ingéré par les femmes enceintes, une étude (2) publiée en septembre 2010 dans l’American Journal of Clinical Nutrition montrant une augmentation très importante d’accouchements prématurés chez les femmes en consommant régulièrement pendant la grossesse.

De son côté, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire affirme qu’il y a « une absence de bénéfice nutritionnel » à consommer ces produits édulcorants intenses pendant la grossesse .

En effet, elle a constaté que les femmes ingérant des édulcorants intenses ne diminuaient pas leur ration de sucre total . (3)

Au total, son usage ne semble pas d’une utilité évidente.

Le Stévia, un nouvel édulcorant intense

Le Stévia est formulé à partir d’un extrait de plante, extrait appelé Rébaudioside A.

Il est réputé être plus naturel que les autres édulcorants puisqu’il reproduit une substance issue d’une plante.

Néanmoins, naturel ne signifie nullement qu’il soit dénué d’effets indésirables...

Autrefois, il était par exemple utilisé en Amérique du Sud pour faire avorter, effet abortif qui n’a pas été retrouvé dans des études récentes.

Son utilisation est approuvée en France et aux Etats-Unis. Il est donc autorisé en consommation humaine.

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Source : (1) L'aspartame est un édulcorant intense autorisé en Europe depuis 1994 par la directive 94/35/CE(1) après évaluation par le Comité scientifique de l'alimentation humaine de la Commission européenne (CSAH) en 1985.
(2) Halldorsson TI, Strom M, Petersen SB, Olsen SF. Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm delivery: a prospective cohort study in 59,334 Danish pregnant women. Am J Clin Nutr. 2010 Sep;92(3):626-33.
(3) En particulier, les apports en glucides simples totaux sont similaires chez les consommatrices et les non-consommatrices d’édulcorants intenses (4 juin 2012 NOTE D’ETAPE de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relative à l’évaluation des bénéfices et des risques nutritionnels des édulcorants intenses chez la femme enceinte).