Sexualité, et si on en parlait ?

Il est encore bien difficile d'exprimer à son médecin ses symptômes, surtout lorsqu'ils touchent à la sexualité. Pourtant, la santé sexuelle se situe au centre de notre vie. Elle peut être par exemple modifiée, voire altérée au cours de nombreuses maladies ou de leurs traitements. L'objectif de l'ADIRS (Association pour le Développement de l'Information et de la Recherche sur la Sexualité) est de favoriser le dialogue.
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Parce qu'une grande majorité des patients n'osent pas en parler, l'ADIRS a pour mission de distribuer des éléments de communication visant à privilégier le dialogue sur la sexualité.A l'aide d'un numéro de téléphone et d'un site Internet, elle fournit des informations sélectionnées, documentées, sérieuses et fiables sur les maladies et les traitements disponibles, tant au grand public qu'aux soignants, enseignants, éducateurs, structures sociales et médias.

Les objectifs :

· faciliter l'accès aux personnes ou aux couples en difficulté sexuelle vers des soignants ou des filières de soins spécialisés à même de prendre en charge efficacement leurs problèmes ;· répondre aux questions qu'ils se posent, notamment concernant les traitements.

Une aide aux victimes des tabous

Victimes des tabous, on hésite à demander de l'aide pour régler un problème sexuel qui altère qualité de vie et estime de soi. Manquant d'information sur les causes de ces problèmes et sur les traitements disponibles, on peut hésiter des années avant d'oser en parler, voire y renoncer définitivement. De plus, on ignore comment trouver une filière de soins susceptibles de fournir aide et information sérieuses, dénuées de censures morales et sociales.

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Source : Communiqué de presse de l'Association pour le Développement de l'Information et de la Recherche sur la Sexualité (ADIRS), janvier 2003.