Saignements après la ménopause
La ##15607/ménopause/##, qui se caractérise par l'arrêt définitif des menstruations et la fin de la période de fécondité, est un processus qui s'étale sur plusieurs années.La préménopause s'installe vers la fin de la quarantaine et il est alors normal d'avoir des règles irrégulières (tous les deux, trois, voire six mois). Il n'y a pas lieu de s'inquiéter.La définition classique de la ménopause est l'absence de menstruations pendant une année entière.
Sommaire

Saignements après la ménopause : Examens

Après avoir pris note des informations importantes, le médecin procédera à un questionnaire ainsi qu'à un examen physique et gynécologique.

Par un test sanguin qui mesure le taux d'hormones, il pourra vérifier si sa patiente est réellement en ménopause.

Si cela est nécessaire, il pratiquera une biopsie de l'endomètre. Cette technique remplace aujourd'hui le curetage, autrefois systématique dans les cas de saignements postménopausiques.

L'échographie endovaginale (examen de l'appareil reproducteur avec une sonde à ultrasons) et l'hystéroscopie (examen de l'utérus au moyen d'un tube optique muni d'une petite lumière) pourront également être utiles pour compléter l'investigation.

Saignements après la ménopause : Traitement

  • Dosage de l'hormonothérapie.

    Si le dosage de l'hormonothérapie est responsable des saignements, le médecin pourra le modifier.

  • Polypes et fibromes.

    Les polypes et les fibromes peuvent être enlevés, par curetage ou ablation de l'endomètre, s'ils deviennent très gros ou s'ils causent des hémorragies.

    Le curetage consiste à gratter la couche superficielle de la paroi utérine avec un instrument chirurgical.

    L'ablation de l'endomètre entraîne la destruction complète de la paroi interne de l'utérus et met fin à la fonction reproductrice (cela est cependant sans conséquence pour l'organisme).

    Les polypes et certains fibromes peuvent disparaître définitivement.

  • Sécheresse ou atrophie de la muqueuse vaginale.

    Les cas de sécheresse ou d'atrophie du vagin sont traités par des médicaments à base d'hormones : crème vaginale, comprimés ou dispositif intravaginal (un petit anneau qu'on insère dans le vagin et qui diffuse les hormones dans la paroi ; il faut le changer de temps en temps).

    De plus, ces traitements peuvent être associés à une hormonothérapie systémique lorsqu'une plus grande quantité d'hormones est nécessaire.

  • Tumeurs.

    En présence de cancer de l'utérus, les médecins se tournent vers l'hystérectomie, c'est-à-dire l'ablation complète de l'utérus, associée au retrait des ovaires.

  • Cystite.

    La cystite se traite par des antibiotiques, parfois accompagnés d'une hormonothérapie pour renforcer les muqueuses de la vessie ou de l'urètre.

  • Problèmes au rectum.

    Les hémorroïdes et les fissures anales se soignent bien avec des crèmes à base de cortisone.

    Mais il faut prendre en plus des suppléments de fibres pour éviter la constipation.

    Dans certains cas, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour enlever les hémorroïdes.

  • Autres saignements.

    Si les saignements persistent et s'il n'y a pas trace de tumeur, de polype ou de fibrome, le médecin pourra suggérer une hormonothérapie afin d'essayer de régler le problème.

    Outre la prise d'hormones, l'ablation globale de l'endomètre est souvent pratiquée pour faire cesser les saignements anormaux.

    Il y a plusieurs façons de faire : la thérapie du ballonnet, la cryothérapie, le laser et les ondes.

    Le principe reste le même quelle que soit la méthode : on coagule les tissus de l'endomètre.

    Ces nouvelles techniques donnent d'excellents résultats ; elles sont effectuées sous anesthésie locale et elles permettent un retour rapide aux activités habituelles.

    Elles permettent aussi d'éviter l'hystérectomie dans plus de 80% des cas.

    L'hystérectomie reste donc le traitement de dernier recours.

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Guide: 

Source : Guide familial des symptômes sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005