La rotule : un véritable puzzle
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Place à la chirurgie

Malheureusement, cela ne se passe pas toujours aussi facilement. Dans 70% des cas, l'os brisé bouge sous les sollicitations du quadriceps. On se trouve donc obligé de recourir à des techniques chirurgicales de fixation : cerclage, hémi-cerclage, vissage, embrochage, haubanage, etc. On cherche à constituer un montage solide qui permettra une mobilisation précoce de l'articulation pour prévenir à la fois l'ankylose et la fonte musculaire. Plus important encore, on s'assure ainsi que l'os conserve bien sa forme générale et continue à glisser normalement dans le rail de la trochlée fémorale lors du mouvement de flexion-extension de la jambe. Le moindre décalage dans ce mouvement aboutirait inévitablement à l'apparition d'une arthrose précoce. En règle générale, la reprise du sport vient après une période d'arrêt de trois à six mois, le temps de récupérer la mobilité articulaire et la masse musculaire perdue. Enfin, il arrive que la reconstruction s'avère impossible et que l'on doive procéder à une patellectomie, c'est-à-dire une suppression pure et simple de la rotule. Cette solution ne s'applique qu'en ultime recours car elle entraîne un handicap sur le plan biomécanique avec une perte de force dans tous les mouvements d'extension de la jambe.

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