Rhubarbe : à consommer avec précaution

La saison de la rhubarbe vient tout juste de démarrer. C’est une plante potagère, en fait un légume, mais qui se consomme le plus souvent sucré. Et pas n’importe comment. 
© Istock

La rhubarbe est très acide. Il en existe plusieurs variétés : celle à tige verte, celle à tige rouge et celle à tiges verte et rouge, ces deux dernières étant les plus douces.

Elle s’achète toujours en botte, comme les blettes à laquelle elle ressemble un peu.

Mais contrairement à elles, les feuilles ne se consomment pas car elle frôlent le toxique à cause de leur richesse en acide oxalique.

Les tiges en contiennent aussi, mais beaucoup moins : 300 mg environ pour 100 g. Si vous êtes sujet(te) aux calculs, la rhubarbe est vraiment à éviter. Sinon, pas de souci.

Mais vous devez, de toutes façons, bien l’éplucher et virer les feuilles dans la poubelle ou le compost.

Le nom de la rhubarbe vient du latin reubarbarum, qui signifie « racine barbare ». Peut-être fut-elle nommée ainsi à cause de son effet effectivement assez barbare sur les intestins.

En effet, depuis des temps immémoriaux, la rhubarbe a été utilisée pour ses vertus purgatives en même temps que le séné, plante maintenant assez oubliée mais aux mêmes effets. D’où une vieille expression qui remonte au 18ème siècle : « Passe-moi le séné, je te passerai la rhubarbe » et qui signifiait « Rends-moi ce service et je t’en rendrai un ».

Si vous êtes constipé(e), un dessert de rhubarbe sera le bienvenu. Si votre transit est en paix permanente, il risque d’être accéléré à l’insu de votre plein gré.

Paule

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