Implant contraceptif : quels sont les risques ?

L’implant contraceptif est un des moyens de contraception hormonale disponibles aujourd’hui en France. Découvrez son fonctionnement mais aussi les éventuels risques qu’il peut présenter.
© Istock

Fonctionnement de l’implant contraceptif

L’implant contraceptif est un petit cylindre en plastique de 4 cm sur 2 mm de diamètre qui s’insère sous la peau au niveau de la face interne du bras au-dessus du coude. Il diffuse ainsi un progestatif directement dans le sang et supprime donc l’ovulation. L’efficacité de l’implant contraceptif est de l’ordre de 99 %, mais contrairement à la pilule, pas de risque d’oubli. Il est posé pour une durée de 3 ans.

Troubles du cycle menstruel : un des risques de l’implant contraceptif

Comme tout progestatif, l’implant peut perturber les cycles menstruels chez la femme. En effet, les règles peuvent être irrégulières ou même parfois totalement absentes. Il arrive aussi que certaines femmes aient des saignements plus importants sur une période plus longue que sans implant. Enfin, il n’est pas rare non plus d’être sujet à des spottings, c’est-à-dire des petits saignements qui peuvent apparaître à n’importe quel moment du cycle. Ces troubles disparaissent en général dans les 6 mois suivant la pose.

Les autres risques de cette contraception hormonale

L’implant contraceptif présente aussi d’autres inconvénients, comme beaucoup de contraceptions hormonales. Une rapide prise de poids et la survenue d’acné en font partie, mais elles ne concernent généralement que les femmes qui y sont déjà prédisposées. Il peut plus rarement provoquer des nausées, maux de tête et une certaine tension au niveau des seins.

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