Régime paléo = kilos en plus

Dans l‘interminable saga des régimes farfelus pour maigrir, le régime paléo est en bonne place.Il est devenu à la mode il y a deux ou trois ans aux États-Unis, il a été adopté par des stars et hélas, encouragé par des médecins.Pavé dans la mare ! Des chercheurs australiens viennent de démontrer qu’il était source de kilos en plus.

Principe du régime paléolithique (c’est son vrai nom) :

Nos gènes sont toujours adaptés à la façon de manger de nos ancêtres chasseurs - pécheurs - cueilleurs de l’ère paléolithique qui vivaient entre moins 3 millions d’années et moins 10 000 ans. Donc avant l’agriculture et l’élevage.

Le régime paléo exclut tous les produits céréaliers et laitiers mais aussi toutes les légumineuses, les légumes riches en amidon (comme la pomme de terre), les viandes grasses, le sel, le sucre et bien sûr tous les produits transformés et les boissons gazeuses.

On mange paléo, c’est-à-dire seulement des viandes maigres, des volailles, des poissons, des fruits de mer, des œufs, des fruits et légumes pauvres en amidon, toutes les sortes de noix et de graines (amande, tournesol etc.). On peut utiliser de l’huile d’olive et de la graisse de canard, Tout cela étant évidemment bio.

Résultat du régime paléo ? Non seulement on maigrit très vite de plusieurs kilos, mais on retrouve forme et énergie, on digère mieux, on a les sinus dégagés, plus de raideurs matinales. Et on se protège des maladies cardiovasculaires et de celles dites « de civilisation » : diabète 2, hypertension, obésité etc. Le graal !

Des diabétologues de l’Université de Melbourne ont testé le régime paléo sur des souris qui présentaient des symptômes de pré-diabète. Au bout de 8 semaines, elles avaient gagné 15% de leur poids et 4% de masse grasse.

Selon ces chercheurs, si l’on compare aux pauvres humains que nous sommes, cela ferait 15 kilos de plus en 2 mois pour une personne de 100 kg.

Ca fait quand même réfléchir !!

Paule

Source : A low-carbohydrate high-fat diet increases weight gain and does not improve glucose tolerance, insulin secretion or β-cell mass in NZO mice - B J Lamont1, M F Waters1 and S Andrikopoulos1- Department of Medicine, Austin Hospital, The University of Melbourne, Heidelberg, Victoria, Australia - Nutrition & Diabetes (2016) 6, e194; doi:10.1038/nutd.2016.2Published online 15 February 2016

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