Gastro : je bois quoi ?

La gastro, ça déshydrate à toute allure, ce qui est logique étant donné les quantités de liquides évacués dès qu’elle se déclenche et pendant plusieurs heures. Donc, il faut boire, même si on n’en a pas envie. Mais quoi ? 
© Istock

De l’eau, évidemment. Au début, il n’y a que cela qui peut passer un peu. Par petites gorgées ou avec une paille, de temps en temps. Et en tout cas, chaque fois qu’on retrouve son lit après un épisode petits coins.

Quand c’est un épisode vomissement, mieux vaut bien se rincer la bouche après, et si l’on en a la force, se laver les dents, de façon à évacuer ce mauvais goût qui peut traîner dans la bouche.

Sucrer cette eau est une bonne idée car à force, on se trouve en hypoglycémie vu qu’on se vide de partout et que celle-ci ne peut qu’accentuer le malaise gastrique. Sucrez-la avec du miel liquide qui se dissoudra mieux que du sucre en poudre ?

Du Coca ? Il a la fausse réputation d’être un médicament anti-gastro. Mais si vous y croyez, l’effet placebo peut fonctionner. En tout cas, il a le mérite d’apporter du sucre.

Du bouillon de légumes qui fournit des sels minéraux, ce dont vous avez également besoin puisque vous en évacuez aussi beaucoup.

Pour qu’il en soit bien riche, vous cuisez 2 ou 3 bottes de persil et 3 ou 4 carottes, le tout finement coupés dans 2 litres d’eau bien salée et pendant au moins 30 minutes à l’autocuiseur (ou 1 heure dans une casserole). Puis vous filtrez le bouillon dans un chinois ou une passoire, sans écraser pour le garder bien clair.

Le persil est plein de sels minéraux, les carottes en contiennent aussi et ce bouillon sera d’une saveur assez neutre, plutôt douce à cause des carottes et plus facile à avaler. Ne mettez pas de poireaux, ni de céleri, ni de navets, leurs saveurs sont trop fortes.

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