Enfants maltraités : au moindre doute, parler peut sauver la vie d’un enfant !

« Enfants en danger : dans le doute agissez ! », c’est le slogan retenu pour la campagne de communication lancée ce mercredi 1er mars par Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes, dont l’objectif est de sensibiliser, responsabiliser et mobiliser chaque citoyen pour mieux prévenir et repérer les violences faites aux enfants.
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Enfants maltraités : libérer la parole des victimes et des témoins de violences aux enfants

Sous prétexte que les événements qui adviennent au sein de la cellule familiale relèvent de la liberté éducative ou de l’intimité, les violences faites aux enfants sont trop souvent tues. Cette campagne initiée dans le cadre du Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants 2017 – 2019 a pour objectif d’encourager à libérer la parole des victimes et des témoins. En support, des vidéos témoignages de personnalités victimes de violences, comme Andréa Bescond (danseuse, auteure et interprète du spectacle « Les Chatouilles »), Flavie Flament (journaliste et auteure du livre « La consolation »), Mathieu Johann (musicien, conseiller municipal et auteur du livre « La passion pour seul bagage ») et Céline Raphaël (médecin et auteure du livre « La démesure »).

Cette campagne met notamment en avant le 119, numéro vert à disposition des enfants victimes de violences et des témoins, visant la prévention, la protection des enfants et la transmission des informations préoccupantes vers les cellules de recueil.

Comment aider un enfant en danger ?

Le Ministère des Familles propose une fiche repère à destination des témoins dans laquelle trois points essentiels sont rappelés en préambule :

  • Mieux vaut signaler les soupçons que l’on a sur la sécurité physique et morale d’un enfant, au risque de se tromper, plutôt que de laisser un enfant en souffrance.
  • Quand il s’agit d’un(e) mineur(e), la loi vous protège, vous ne pouvez pas être poursuivi pour dénonciation calomnieuse, sauf s’il est établi une volonté manifeste de diffamation à l’encontre du présumé auteur.
  • Il est toujours possible de conserver son anonymat lorsque l’on signale des faits de maltraitance sur enfant.

En cas de danger immédiat (témoin de violences, de cris, de coups), il faut composer le 17 (appeler la police). En cas de soupçons de maltraitance, il est vivement recommandé de composer le 119 (24h/24, 7j/7, numéro gratuit et anonyme). On peut également réaliser un signalement par écrit à la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP) départementale, au Procureur de la République qui se trouve au Tribunal de Grande Instance (TGI) du domicile de l’enfant ou auprès d’une association de défense des enfants victimes de maltraitances.

Pour en savoir plus : http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/plan-interministeriel-de-mobilisation-et-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-enfants-2017-2019/.

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Source : Ministère Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes, dossier de presse 2017-2019, http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/wp-content/uploads/2017/02/DP-violencesEnfants2017.pdf.