Don de gamètes : ouvert aux couples sans enfants

Chaque année, quelque 2.600 couples infertiles sont en attente d’un don de gamètes, ovocytes ou spermatozoïdes. Selon le journal Libération, un décret en préparation pourrait permettre de doubler le nombre de dons, augmentant ainsi les chances de devenir parents pour certaines couples. 

Les dons de gamètes sont insuffisants

En France, sauf dans le cas d’une maladie, il est interdit de conserver ses gamètes pour soi. C’est pourquoi seuls les couples ayant déjà eu des enfants sont autorisés à faire don de leurs gamètes, via un geste altruiste et gratuit.

Mais le nombre de couples dans l’impossibilité de procréer sans un don de gamètes qui figurent sur la liste d’attente ne cesse de s’allonger, encourageant, moyennant finances, certains couples à se rendre à l’étranger pour accomplir leur désir parental.

Ouvrir le don aux personnes sans enfants, avec contrepartie

Pour doubler les dons et atteindre les 900 par an, un décret prévoit d’ouvrir le don aux personnes sans enfants. En contrepartie, ces personnes pourront conserver une partie du prélèvement de leurs gamètes pour leur propre usage, c’est-à-dire dans éventualité d’une future procréation médicalement assistée (PMA).

Les risques : encourager les procréations à un âge tardif, lorsque la fertilité baisse…

À ce jour, sur les 24.000 naissances via une aide médicale, 5% ont été possibles grâce à un don de gamètes.

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Source : Libération, 4 octobre 2015.